14 Fév Cinq règles d’or pour un feu parfait!
CINQ RÉGLES D'OR
POUR UN FEU PARFAIT
Le bon fonctionnement de votre poêle dépend de plusieurs variables : le climat, le genre de résidence, le type de bois que vous brûlez et votre manière d’utiliser l’appareil. Vous pouvez vérifier votre succès en observant votre cheminée. Si vous voyez de la fumée plutôt que des vagues de chaleur et de la vapeur d’eau sortir de votre cheminée, c’est que vous ne suivez pas l’une – ou plusieurs – des cinq règles de base. Vous gaspillez donc vos dollars en plus de polluer l’air.
COMMENCEZ PAR UNE CHALEUR VIVE
En commençant par une chaleur vive, vous mettez en branle la cheminée et lui procurez assez d’énergie pour commencer l’aspiration (le tirage) qui, en retour, permet l’allumage. La cheminée est donc le moteur principal qui active le poêle. Celui-ci doit atteindre un certain degré de chaleur pour fonctionner proprement et efficacement.
N’UTILISEZ QUE DU BOIS SEC
Évitez de faire des économies de bouts de chandelle. Les vieux barreaux de chaise vernis, les restes de contreplaqué, les planches en bois traité inutilisées ou autres débris de construction n’entrent pas dans la définition du bois sec ! Les déchets en tout genre non plus, ni les branches d’arbre emportées par le dernier coup de vent, car elles
sont encore trop chargées d’humidité. Utiliser une matière ligneuse verte équivaut à verser de l’eau sur le feu : la présence d’une fumée blanche vous en donnera la preuve. Environ six mois sont nécessaires en ce qui concerne le temps de séchage. Ou cinq minutes si vous l’achetez en magasin…
PRENEZ BEAUCOUP DE BOIS D’ALLUMAGE
Fendez, fendez et fendez du bois ! Il vous faut une grande quantité de bois d’allumage. Tranchez les bûches en fines baguettes. C’est ce « petit bois », ajouté aux boulettes de papier journal, qui va créer une chaleur vive indispensable à la production d’un bon feu. Et pour que celui-ci démarre plus rapidement, il suffit d’en rajouter.
N’EMPLOYEZ PAS DE GROSSES BÛCHES AU DÉPART
Ce n’est pas pour rien que l’on parle de « petit bois » : ici encore, l’adage « Dans les petits pots les meilleurs onguents » se vérifie. Il fait mieux le travail que les grosses bûches, qui mettent trop de temps à s’enflammer, Ajoutez ensuite des pièces de grosseur moyenne, en gardant vos morceaux volumineux pour la fin : ils maintiendront
élevée la chaleur que vous aurez préalablement créée.
DONNEZ ASSEZ D’AIR
Un bon feu a besoin de beaucoup d’air : assurez-vous donc que les valves d’air sont totalement ouvertes lorsque vous craquez l’allumette. Après avoir embrasé le bois d’allumage, vous devez surveiller attentivement le poêle. Pour les cinq premières minutes, entrouvrez la porte pour augmenter la circulation d’air et la turbulence. Surveillez attentivement si les flammes augmentent en dimension et en intensité; si ce n’est pas le cas, ajoutez du papier journal ou du bois d’allumage, ou amplifiez l’apport d’air. Lorsque la chaleur est intense, mettez une pleine charge : trois bûches ou plus.
Empilez-les de façon à ce que l’air circule librement et que le feu n’étouffe pas. Ensuite, fermez le loquet. Dernier conseil : ne laissez jamais le poêle sans surveillance, à moins d’avoir adéquatement fermé et verrouillé la porte.